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mardi, janvier 30, 2007
 
Des lecteurs vont sans doute arriver ici par (regardez à gauche).

Alors rectifions les choses: non, ce blog n'est pas celui de mon groupe pour la bonne et simple raison que je n'ai pas de groupe. Haaa, le journalisme d'investigation.
Et sinon, je cause pinard. Ha bon??

Mais ce qui m'embête le plus dans cet article, c'est qu'ils n'ont pas mentionné le blog de Neurotwistin' ni celui de cet immense auteur qu'est Luc Dutour.

Et ils auraient dû poser quelques questions avant de faire leur papier, je pense, ils auraient appris que l'ancêtre des blogs d'auteurs (dans le domaine de l'imaginaire français) est celui d'André-François Ruaud. Enfin, ça ne les intéressaient peut-être pas.

Rien à voir, mais à propos du Grand Prix d'Angoulème, pour une fois, je n'ai pas de mal à en dire. Je ne connais pas assez, c'est pour ça.
J'imagine juste que Trondheim n'a pas osé remettre le prix à Sfar cette année. Il l'aura l'année prochaine. Et Satrapi en suivant...

J'espère que l'académie des Grand Prix va donner un jour le prix à Moore. J'en doute, mais je me dis que s'il meurt avant qu'ils ne l'aient fait, cette académie déjà peu respectable aura perdu ce qu'elle garde encore de crédibilité.

Sinon, trois visites au commissariat en trois jours, c'est sympa. M. X a un nom et il a déjà sévi à Lyon et Paris.

Perdu beaucoup de temps à attendre des papiers au lieu de bosser. Je m'y remets bien simplement aujourd'hui.

16:12


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dimanche, janvier 28, 2007
 

Crash

Week-end difficile.
Après une semaine à apprendre des mauvaises nouvelles, une galère pour aller à Angoulême, le week-end s’est malheureusement déroulé dans le même esprit. Toto venait nous rendre visite et ce qui s’est passé est loin de ce qui était prévu.
Vendredi, soirée au pub avec Loïc, tranquille. On part vers 1h et comme souvent, c’est Lolo qui conduit. Toto et moi avons quelques litres de bière dans le ventre, cela vaut mieux. On ramène Loïc puis on rentre chez nous. Lolo passe à un feu vert et la seconde d’après, je tourne la tête vers la droite (je suis à la place du mort) et je vois une voiture : pas à 10 mètres, pas à trois mètres, pas à 50 centimètres, non, sur moi, la bagnole est sur ma gueule.
Bam.
Un type a grillé le feu rouge à droite et nous a percuté. Il y a de la fumée, Toto marmonne quelque chose dont je ne me souviens pas et Lolo se met à crier. Ce n’est évidemment pas de sa faute, mais est tellement surprise, qu’elle est sous le choc.
Je n’ai mal nulle part. J’essaye de rassurer Lolo qui est choquée, mais pas blmessé, me retourne vers Toto : il n’a rien. Je n’ai mal nulle part moi non plus. Tout le monde va bien.
Je descends : la portière ne ressemble plus à une portière, elle est tordue, défoncée, je retrouve des morceaux de plastique sur mon siège. Je suis étonné de n’avoir rien et remarque que ma bagnole est pas si mal, j’ai un airbag latéral (qui m’a sans doute évité de me blesser ; par contre j’ai encore l’oreille bouché et des putains d’acouphènes à cause du bruit que, sur le coup, je n’ai pas entendu).
Hors de la voiture, je remarque l’autre type qui était au feu à notre droite, et qui lui était, comme il se doit, arrêté, s’est garé pour nous aider. Il existe encore des bons samaritains et ce gars-là en fait partie. C’est lui qui appelle les flics et qui reste avec nous pour s’assurer que tout va bien.
Je vais voir l’autre conducteur et lui demande si on fait un constat (bizarrement, je ne suis pas énervé, le choc sans doute). Il me dit « oui, oui, on fait un constat. » Je l’aide à pousser sa bagnole complètement défoncée puis les flics arrivent. Entre temps, j’ai relevé la plaque du gars et pris les coordonnées du témoin.
Finalement, il s’avère que le gars qui a l’air complètement déboîté (mais qui n’est pas positif à l’alcootest) a volé la voiture. Après vérification, les flics lui passent les menottes et l’embarquent. Je ne sais pas encore si la bagnole est réparable et à cause de ce connard, on aurait pu se blesser tant le choc a été rude. Demain, je retourne au commissariat porter plainte et récupérer quelques papiers.

Bref, je passe les détails, mais il a encore fallu attendre longtemps la dépanneuse puis rentrer à pieds, peu dormir et repartir au matin chez les keufs. Super week-end, quoi.
Et hier soir, soirée foot avec Toto. Evidemment les Girondins ont perdu.

C’est un grand philosophe, ou Loïc bourré (je sais plus), qui a dit : « C’est pas facile ! »

Ouais, parfois c’est pas facile.

Update : Toto vient de m’appeler. Il est à la gare, bloqué, y’a un incendie sur les voies. Il a conclu son appel par ces mots « Le week-end loose continue. »

18:21


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vendredi, janvier 26, 2007
 

Hier, passage éclair à Angoulème. Enfin, plutôt passage neigeux.
Lever à 6h30 pour partir à 7h45 et arrivée en Charente à 11h30. Nous sommes resté bloqués une heure sur la route, puis le reste s'est fait à une vitesse d'escargot sur du verglas. Et sur la centaine de véhicules bloqués, au moment de repartir, le seul qui tombe en panne, est celui qui se trouve juste devant nous.
Heureusement Hervé et Loic sont de bonne compagnie.
Le nouveau site est plutôt agréable, avec plus d'espace, un seul immense chapiteau, ce qui évite d'entrer et de sortir sans arrêt pour rejoindre ton pote qui est près du stand Casterman dans l'autre bulle. Par contre il n'y a pas grand-monde. Sans doute à cause de la neige...
Autre problème, les navettes entre le centre et Montauzier (là où se trouve l'immense chapiteau): elles ne sont pas très grandes et déjà bondées alors que le public n'est pas encore là. J'ose pas imaginer la galère si c'est toujours comme ça dimanche.
Tiens, dans la navette justement, je m'assois en face d'un type qui porte un badge Harry Morgan. Je serais bien allé lui dire deux mots (il nous avait fait lire des trucs pour Fiction), mais après avoir lu ça, non en fait, j'en ai aucune envie.

Tournée de rencontre avec les éditeurs en compagnie de Hervé. Révélation: Michel Dufranne est le sosie de Kevin Smith.
On croise Niko, prêt à interviewer Charles Burns pour ce site. Le sieur Tourriol nous gaule devant un café chez les humanos (Anne Caison est très sympathique, au passage) tandis que Jambier vend de la bédé au poids en exposant fièrement ses badges "Punks not dead". Jean-Marc Lainé est en passe de devenir riche et ça lui fait plaisir. Laurent Mélikian fait l'interprête pour un chinois et Afif est toujours égal à lui-même :souriant et blagueur. Brêve rencontre avec la dessinatrice Christelle Pécout (une nana qui aime les Pixies ne peut pas être mauvaise) et avec Alex Nikolavitch qui croit toujours que Gino ressemble vraiment à Marx Thrust Sexus Ranger.
Puis il faut déjà repartir, le gel menace, les oiseaux volent bas, les arbres ploient sous le poid de la neige, bref, c'est la Charente, un Mordor hivernal cauchemardesque...

J'aime pas Angoulème, je le dis tous les ans, mais j'aime bien les gens que j'y rencontre.

Déplacez le festival dans une vraie ville et au printemps. Là, on va peut-être pouvoir négocier.

16:48


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dimanche, janvier 21, 2007
 

On m'y a fait penser ce matin. J'ai deux nouvelles et un roman éligibles pour le prix Rosny 2007.
Et vous pouvez voter pour plein d'autres textes également.

Les discussions des deux dernières soirées avec les poteaux ont tourné souvent autour de la chanson pop ultime. Nous sommes arrivé à une définition de la chose qui vaut ce qu'elle vaut: une chanson plutôt joyeuse, fredonnable (sans être un hymne de supporters) et pas trop rock'n roll (ce qui disqualifie bon nombre de morceaux des Beach Boys).
Bref, avec ces critères en tête, on a eu du mal à en trouver dans le camp français ou amerloque. La chanson pop ultime serait-elle un privilège du Royaume Uni?

A la liste qui comprenait, Penny Lane, Girls and Boys et There she goes, Loic a ajouté Boys don't cry et Vincent, Wake Up Boo!
Nous avons convenu qu'In Between days pourrait entrer dans cette catégorie également. Tout à l'heure, tombé sur I predict a riot à la téloche, qui marcherait aussi.

Finalement, nous n'en avons pas trouvé des caisses et la chanson pop ultime est donc une denrée rare (en tous cas selon nos critères ultra-stricts).

J'attends des propositions françaises ou américaines. Faites nous mentir.

13:35


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vendredi, janvier 19, 2007
 

Réécouté Pornography remasterisé et entendu un echo, une sorte de voix fantomatique que je n'avais jusque là jamais remarquée: à 3'40 de One Hundred Years.
La bande son de l'apocalypse, de l'hiver sans fin.
On se refroidit comme on peut.

Le dernier Frank Black est hétéroclite, mais sympa: morceaux live solo mélangés à quelques trucs enregistrés en studio (je soupçonne des démos pour les Pixies), on sent que le gros a essayé d'écrire pour son ancien groupe et que tout cela ne sonne pas très naturel. Reste Dead Man's curve, un superbe morceau.

Lu des comics, donc. Rien d'assez bon pour que je m'y étende longuement.
Desolation Jones 8 largue un gros monologue (c'est la série des monologues pas naturels) sur Dick, histoire d'apprendre au mec qui connait les élèments qui vont faire avancer l'intrigue. Ellis ne s'en sort pas très bien.
C'est marrant, je bosse aussi sur un bédé où Dick apparaîtra. J'espère rendre ça plus drôle, plus fun et moins me la péter que Mr. Fantastika (hahaha, on rigole, on rigole).

Guy Gardner par Chaykin et Midnighter par Ennis et Sprouse sont sympas et drôles. On n'en demande pas plus.

Wolfskin pourrait être bien, mais le dessinateur est si mauvais qu'il ne sais même pas mettre en case assez bien pour une compréhension élémentaire.

Stormwatch est étonnament bon, je ne connaissais pas Christos Gage, mais je vais dorénavant jeter un oeil sur ses autres productions.

New universal se veut épique, mais n'arrive, au bout de deux numéros, toujours à rien. Superman Confidential bénéficie de trouvailles sympas, mais ne resplendit pas non plus énormément.

17:50


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jeudi, janvier 18, 2007
 

Hier soir Greg et Yann ont investit la rue Pelleport pour mater Horribilis devant un bon verre de pinard. Le film parfait pour une soirée entre potes teenage style: super gore, très fendard et plutôt bien écrit. Un excellente série B.

Faut que je vous parle de comics, dès que j'aurais cinq minutes, c'est à dire pas maintenant.

Je ne peux pas laisser passer ça. Quelque est arrivé ici en passant par . C'est formidable.

11:02


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mercredi, janvier 17, 2007
 

Vince, ancien abonné à Hard-Rock magazine et dont l'oeil se mouille lorsqu'il parle de Nelly Saupiquet, me signale ceci:

Sinon, pour infos, Bruce Dickinson n' est QUE le chanteur de Maiden, le bassiste (et fondateur) du groupe s' appelle Steve Harris.
("Harry" pour les intimes)

10:40


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Ca chie dans Second Life. Le QG du FN a été pris d'assaut par des manifestants. Les images de la bataille sont surréalistes (est-ce bien le mot?).

Pendant ce temps, dans Bad Signal, Warren Ellis (qui va publier deux romans de SF, un cette année, l'autre l'année prochaine) essaye de lancer un mouvement. Enfin, il essaye de faire ça subtilement, mais je ne suis pas sûr que la subtilité soit sa qualité première.

* In clicking around, I discover a word. Fantastika.
Fantastika appears to be the Russian word for
speculative, slipstream or science fiction. Isn't that
a gorgeous word? Fantastika. Much better than
fantastique. Fantastique is arch. Fantastika is
spiky.

* "What do you write?" "I write FANTASTIKA. And I
just shagged your wife until she saw God. Get away
from me now, shitbreath."

* Steven McDonald just said to me, "SF should be prone
to seizures and periods of self-wetting mania in which it
tears the shit out of its surroundings. The moments
where SF has been turned into a gibbering surreal
catastrophe have been some of the best." And I can't
disagree, really.

* FANTASTIKA!


Certain que ça va pas marcher. Et puis que c'est moche Fantastika. Il m'avait habitué à mieux.

09:52


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mardi, janvier 16, 2007
 

L'âge d'or de la bédé, ca a toujours été des conneries. C'était l'époque où les gars qui ont forgé le terme étaient enfants ou ados, bref où le moment où ces choses là avaient le plus d'importance à leurs yeux. Où elles étaient vitales.
Pareil pour le rock'n roll. Il n'est jamais si bon que lorsqu'on a quinze ou seize ans et qu'il représente tout pour nous et qu'il canalise toutes nos émotions.

Toujours étonné et épaté d'avoir découvert un groupe aussi important que les Zombies, je répondais dans un mail au Prof X. que je pourrais, moi aussi, faire redécouvrir des groupes des années 91-95, pas très connus, mais sans doute meilleurs que bien d'autres qui ont eut les honneurs de l'époque.
En même temps, je risque de m'enthousiasmer tout seul, puisque je vais parler de "mon" âge d'or.

Je commence aujourd'hui avec Catherine Wheel, groupe de shoegazers à la fois très noise et très pop, aux singles ravageurs et passés totalement inaperçu. Malgré une fin de carrière trop influencée par Pink Floyd, ils ont laissé au moins trois albums magnifiques.

Crank, tiré du premier album (93) montre le versant noise, mais sans jamais céder à la mélodie. Notez le solo de guitare relançant l'intérêt du morceau remarquablement.



Show Me Mary est un tube qui s'ignore. Mieux que les Wannadies avec des lalala à reprendre en choeur. De la pop, quoi.



Troisième album et encore un single, Judy Starin at the sun, qui aurait dû cartonner surtout lorsque l'on sait qu'il s'agit d'un duo avec Tanya Donelly. Cette version est différente de celle du LP. "She's Suffering inside" Quelle fin.



Du Catherine Wheel dernière période avec Delicious. Que dire? Brut, efficace, chouette, quoi.



Pour l'anecdote Archivedel'impossiblienne, Rob Dickinson, le chanteur et compositeur est le neveu de Bruce Dickinson, le bassiste et chanteur d'Iron Maiden (et animateur radio sur BBC6 également).

15:58


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lundi, janvier 15, 2007
 

Alors le vieux peintre en dessous, c'était Austin Osman Spare.

EPO et Artemus Dada ont trouvé (faut dire qu'avec de tels noms).

J'ai pas parlé de la mort de Robert Anton Wilson parce que j'ai l'impression que si je faisais dans les nécros ici, je finirai par ne plus parler que de ça. Tiens, allez hop, Alice Coltrane. Ha et dans deux jours l'Abbé Pierre...

Finalement, j'irais à Angoulème le jeudi, pour le boulot. Amis de la France, du monde et d'ailleurs, faites-moi signe pour un café ou une bière quelque part dans le no man's land où a lieu le festival cette année.

17:28


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vendredi, janvier 12, 2007
 

Tout à l'heure, en shuffle, There she goes des La's a débarqué dans mes oreilles. Et je me suis dit que c'était sans doute la chanson pop ultime, indépassable, du moins à mes yeux.
Mais j'aimerais bien savoir quelle est la vôtre...

17:35


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jeudi, janvier 11, 2007
 

Si quelqu'un a des plans pour se loger à New-York (hôtel, résidences etc), je suis preneur. Je suis à l'affut de bons plans.

EPO a trouvé qui était le gars sur la photo. Je vous laisse encore cogiter avant de donner la réponse. Prof X. n'est pas loin.

11:59


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mercredi, janvier 10, 2007
 

Il reste toujours des choses à découvrir, des pépites, des trésors cachés et contrairement à ce que j'ai pu lire récemment sur un autre blog, je crois fermement à l'idée des génies cachés, pas dévoilés et qui n'ont jamais le succès qui mériterait. C'est même sans doute une des caractéristique du génie, de ne pas être en accord avec son temps. Certains percent, mais la plupart ne sont vraiment reconnus pour ce qu'ils valent que des années après. Regardez Pet Sounds, William Burroughs, Henry Miller et j'en passe (je n'ai même pas réfléchi, les trois sont sortis d'un coup). D'autres je suis sûr n'atteindront jamais leur public potentiel et c'est justement pour cela que la croyance que les génies cachés existent continue de durer. On ne les voit pas, jamais! Comment voulez-vous qu'on puisse les dénombrer et dire "ha, si y'en a".
Vu la complexité et la dureté du monde qui nous entoure et l'inadéquation (pas toujours, mais souvent) des génies avec la société, je trouve l'hypothèse que l'on passe à côté de Mozart régulièrement plus que probable.

Je ne prétends absolument pas être un spécialiste de la musique pop, encore moins des années 60, mais je pensais en connaître pas mal sur le sujet. Et puis, un pote, d'un air décidé et un drôle de pétillement dans les yeux, me demande si j'ai écouté Odessey and Oracle des Zombies, sorti en 68. Je réponds que non et il me dit que je devrais. je m'exécute et BAM, gros choc. Le Pet Sounds anglais ont dit certains critiques. J'en sais rien, mais un putain de bon album, majestueux, mélancolique, inventif et ambitieux. Une de ces perles cachées des années 60 dont on croyait qu'après Left Banke et Love, on n'en trouverait plus.

Et dire que j'aimais déjà les Zombies de Romero.

A propos du jeu ci-dessous: je n'arrive pas à répondre à vos putains de commentaires alors je le fais ici. La scène se passe à Londres au vingtième Siècle, il s'agit bien d'un peintre, mais qui n'est pas que ça. Ca sèche sévère. Même le prof X. ne trouve pas et ça, ça m'inquiète. Qui va bien pouvoir trouver? Jim? EPO?

Rien à voir, quoi que (si en fait, pas mal à voir), avez-vous écouté les Klaxons? Ce groupe dont les chansons s'intitulent Gravity's Rainbow, Atlantis to Interzone et qui se réclament de la Magick?
Non?
Et bien vous devriez. Un groupe avec de telles références et dont la musique n'est pas dégueu, c'est assez rare.

14:37


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mardi, janvier 09, 2007
 

Alan Moore en dévoile pas mal sur The Black Dossier, l'histoire de la League. Miam miam...

And there is a 45 [RPM] vinyl single that is supposedly by a 1950s band on a 1950s American record label, both of which are fictitious, but which are taken from other sources. That's part of the fun of The League, you know? The band is called "Eddie Enrico and His Hawaiian Hotshots," which, I believe, were mentioned very briefly by Thomas Pynchon in his excellent The Crying of Lot 49. But it's double-sided, it's a single with two sides. One side of which is "Immortal Love," and the other side of which is "Home with You," which are kind of League-themed 1950s pop songs.

14:08


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lundi, janvier 08, 2007
 

Un petit jeu.

Qui est-ce?


18:03


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Un génie à l'oeuvre.

Winsor McCay.


11:34


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vendredi, janvier 05, 2007
 

Charlotte Hatherley est de retour.
Le nouveau single qui précède l'album s'appelle Behave et le clip est formidable.

Haaa, Charlotte, un de mes péchés mignons. Une voix banale, mais des compos plus que cohérentes. Ce nouveau morceau représente vraiment la pop anglaise à la fois grand public et subtile. J'adore.


17:04


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jeudi, janvier 04, 2007
 

Après avoir découvert Studio 60, je me suis lancé dans l’exploration des autres séries d’Aaron Sorkin. A commencer par Sports Night, la chronique des coulisses d’une émission sportive, une sorte de Stade 2 quotidien (sans les reportages bien-pensants à la con). Puis je viens de regarder le pilote d’A la Maison Blanche. Je commence à cerner les thématiques et les techniques du scénariste. Des groupes de personnes soudés, mais qui se déchirent tout de même, des dialogues en marchant dans des couloirs, un rythme dans les mots presque musical et une interrogation constante sur Dieu et la religion couplée à un gauchisme hollywoodien de bon aloi. Je reste parfois partagé devant une telle maestria associée à une telle guimauve.
Dans un autre genre, j’ai entrepris de suivre la saison 5 de 24. Je n’ai vu aucune autre saison, à part quelques épisodes par-ci par-là, et je suis bluffé par le rythme des événements. Ca n’arrête pas. Je m’en doutais un peu, c’est même le principe du truc, mais je ne m’attendais pas à tant de retournements de situations en si peu de temps. Tout ne tient que là-dessus, remarquez, mais cet équivalent moderne des serials est un exemple parfait de série d’action populaire. Contrairement aux scénaristes de Lost, ceux qui bossent sur la série tournent forcément au speed.

Commencé Les Bienveillantes. Au bout de deux cent pages, je ne sais pas si je vais finir. Je me sens comme Dick lorsqu’il faisait des recherches sur les nazis en préparant Le Maître du Haut Château. Je supporte mal l’accumulation infinie des horreurs qui fait la force du bouquin. Et comme l’écriture ne transcende jamais son sujet (on est loin d’un triturage de la langue à la Céline) je ne parviens pas à rester accroché. Le classicisme narratif du roman (tout au moins dans ce que j’ai lu) me fait m’interroger grandement sur son succès. Mais je m’interroge souvent sur les raisons du succès de telle ou telle « œuvre ».

Comme le Fêtes sanglantes et mauvais goût de Lester Bangs me faisait de l’œil sur la bibliothèque depuis longtemps, je l’ai entamé et je suis bluffé. On est dans du gonzo light (un peu jeune pour se la jouer Thompson sans doute), mais les critiques, les points de vue et l’humour sont formidables. Ses descentes en flamme des Beatles et de Dylan (avec, sans avoir l’air d’y toucher, une réflexion sur l’Amérique contemporaine) sont magistrales. Encore une superbe découverte.
Le seul truc qui me chiffone sont les références de l’auteur. Les disques dont il parlent et ses « icônes » ne sont pas ceux de mon adolescence. Et comme vous le savez, la meilleur période pour le rock’n roll, c’est l’adolescence. Où est le grand écrivain qui pourra me parler du rapport entre la situation économique de l’Angleterre et Joy Division, celui qui cherchera au bon endroit les racines des Shoegazers et qui encensera le foudre de Fugazi ??

L’album Christmass de Frank Black est un joli cadeau pour ses fans. Des versions acoustiques de titres bien choisis et des nouveaux morceaux mal produits, mais démontrant une fois de plus que le gros Charles a toujours ce petit truc qui fait de lui un des meilleurs songwriter contemporain.

J’ai repris le boulot mardi, comme prévu, remonté à bloc, reposé et motivé. Mes journées continuent de se composer comme suit : traduction, écriture (sur divers projets, ça dépend des jours) et Bond. Haa, sacrés traducteurs de Bond. Vous vous souvenez de ce personnage qui avait un grain de beauté au-dessus de l’œil au lieu d’un bandeau ? Et bien, il revient dans un autre roman, des années après, et cette fois, hérite d’une tâche au-dessus de l’œil. Comme il meurt juste après, on est certains que cette erreur ne reviendra plus.
Mais tout est possible.

Sinon, ça va vous ?

12:22


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lundi, janvier 01, 2007
 

Le premier numéro de Phonogram en ligne gratos ici.
De la bédé sur la britpop dont j'avais déjà parlé dans ces pages.

Bonne année.

20:02


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